- Accueil
-
Objectifs de développement
durable de l’ONU -
Outil
d'évaluation -
Passez à
l'action - Subventions
-
Développement
Professionel - Un projet de LST
Ressources pour approfondir l'apprentissage
Espèce en vedette : les maudites bernaches!
Question : À quel moment les taxonomistes contribuent-ils à la biodiversité?
Réponse : Quand ils décident de faire d’une seule espèce deux espèces distinctes!
Vous pensiez qu’on avait déjà assez d’espèces de bernaches? Eh bien, nous en avons d’autres maintenant! La bernache du Canada (Branta canadensis) a été divisée en deux sous-espèces. Ainsi, à la bernache de grande taille, celle qui se reproduit dans les zones intérieures et plus au Sud – toujours appelée bernache du Canada (Branta canadensis) – s’ajoute la bernache de Hutchins (B. hutchinsii), une espèce de plus petite taille qui se reproduit dans la toundra. Pour compliquer les choses encore plus, la bernache de Hutchins compte quatre sous-espèces, et la bernache du Canada, sept espèces.
Jouer à la migration des oies pour aider aux élèves à comprendre pourquoi les oies volent en V. |
Comme vous pourrez le voir sur cette image, la bernache du Canada et la bernache de Hutchins se distinguent avant tout par leur taille. Et n’oubliez pas la grande résidente du Canada, la bernache géante (Branta canadensis maxima), qui est plus grande encore que la bernache du Canada. C’est une véritable histoire de succès que celle de la bernache géante. Au début des années 1900, suite à la surchasse et à la perte d’habitat dont elle a été victime, la bernache géante est presque disparue – du moins, c’est ce qu’on croyait cinquante ans plus tard. Mais en 1962, au Minnesota, on a découvert une petite bande de bernaches géantes qui passaient l’hiver dans la région. Grâce à des méthodes de conservation améliorées et à des programmes de recréation et de préservation d’habitat, on a assisté à un regain de l’espèce dans la majorité de ses zones de répartition. Certains diraient que la bernache géante se porte trop bien; mais quand une espèce dispose d’un habitat très propice (prairie basse, près de l’eau), que ses prédateurs sont éliminés et qu’elle dispose d’une abondance de nourriture, il faut presque s’y attendre. La plupart des bernaches que l’on voit en cette période de l’année sur nos lacs et nos rivières sont des bernaches géantes. La bernache de Hutchins et les autres sous-espèces de la bernache du Canada se sont envolées plus au Sud, mais quelques-unes se mêlent encore parmi les bernaches géantes en voyageant un peu plus tranquillement. Essayez d’identifier les plus petites parmi les regroupements.
L’oie des neiges est peut-être plus facile à identifier : l’oiseau, que l’on trouve parfois aux côtés de la bernache du Canada et d’autres oiseaux aquatiques, se démarque par son plumage presqu’entièrement blanc. Son parcours de migratoire l’amène à survoler en grand nombre les régions plus à l’est (c’est la grande oie des neiges) et à l’ouest (la petite oie des neiges) du sud-centre de l’Ontario. Il arrive qu’un oiseau s’éloigne de ce parcours, poussé par une bourrasque de vent, et qu’il passe quelques jours parmi nous à la fin octobre avant de poursuivre son trajet.
Cette activité permet aux élèves de discuter des différentes façons dont les oiseaux se sont adaptés, en mettant l'accent sur la migration. Les élèves choisissent plusieurs oiseaux migrateurs qui fréquentent leur région, puis dessinent des cartes ou des murales de leurs voies migratoires. |
D’autres événements à ne pas manquer
Cultiver la coopération en plongeant vos élèves dans une activité de coopération grâce à une activité artistique, une œuvre d’art nature collective. |