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Pleins feux sur les grenouilles cryogéniques
D’ici peu, les grenouilles enfouies sous la terre sous des amoncellements de feuilles mortes se transformeront en créatures cryogéniques. Quand le mercure plonge sous zéro, les cellules de la grenouille des bois et la rainette crucifère, pour ne nommer que celles-là, s’emplissent de glycérol, un antigel naturel dérivé du sucre. Ainsi, la grenouille peut rester gelée pendant plus de la moitié de l’hiver sans endommager ses cellules, ses tissus ou ses organes. Elle cesse de respirer, son cœur cesse de battre, et la grenouille devient un petit bloc de glace qui peut dégeler et se mouvoir de nouveau dans l’espace d’une heure.
Voici des moyens astucieux par lesquels les amphibiens et les reptiles peuvent survivre l’hiver :
Méthode
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Herptile
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Passent l’hiver dans la boue au fond d’un étang ou d’un marais
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la grenouille verte, le ouaouaron, la grenouille du Nord, la chélydre serpentine, la tortue peinte du centre, la tortue musquée (ces tortues sont de véritables hibernants)
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Passent l’hiver dans la boue au fond d’un ruisseau ou d’une rivière
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la grenouille léopard
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Se cachent dans la terre meuble, dans un terrier ou une crevasse au-dessous de la ligne de gel
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le crapaud d’Amérique, la salamandre rayée, la salamandre à points bleus, les serpents
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Autres petites créatures surgelées
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la rainette faux-grillon boréale, la rainette faux-grillon de l’Ouest, la grenouille versicolore; les très jeunes tortues qui passeront l’hiver dans un nid : la tortue peinte, la tortue tabatière, la chélydre serpentine (en de très rares occasions), et peut-être aussi la tortue mouchetée
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Conservent une activité réduite dans l’eau
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les salamandres aquatiques, comme la necture tachetée et le triton vert
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Autres événements à ne pas manquer:
- En cette période de l’année, la petite chauve-souris brune et les autres espèces de chauves-souris prennent refuge dans des grottes et des mines pour y passer les longs mois d’hiver en toute sécurité. Bien des gens ont peur des chauves-souris, mais ces créatures extraordinaires sont de véritables superhéros du contrôle des insectes. En dévorant d’énormes quantités de pestes volantes comme les mites et les moustiques, elles aident à soutenir un environnement sain en réduisant la nécessité de recourir aux insecticides.
ALERTE À L’ENVAHISSEUR : Le syndrome du museau blanc
En cette période de l’année, la petite chauve-souris brune et les autres espèces de chauves-souris prennent refuge dans des grottes et des mines pour y passer les longs mois d’hiver en toute sécurité. Bien des gens ont peur des chauves-souris, mais ces créatures extraordinaires sont de véritables superhéros du contrôle des insectes. En dévorant d’énormes quantités de pestes volantes comme les mites et les moustiques, elles aident à soutenir un environnement sain en réduisant la nécessité de recourir aux insecticides.
Malheureusement, les espèces de chauves-souris présentes en Amérique du Nord sont la cible d’un envahisseur nocif qui se déplace rapidement sur le territoire. Le syndrome du museau blanc est causé par un champignon d’origine européenne, le Pseudogymnoascus destructans (autrefois connu sous le nom de Geomyces destructans). Ce champignon croît et s’épanouit dans les conditions humides et fraiches des grottes où se rassemblent les chauves-souris. Les chercheurs pensent que le champignon responsable du syndrome perturbe le cycle d’hivernation des chauves-souris en causant une irritation cutanée. Les chauves-souris atteintes se réveillent, épuisent leurs réserves de graisse et finissent par mourir de faim. La présence du syndrome du museau blanc a été constatée pour la première fois dans l’est du Canada en 2010. Depuis, elle a ravagé les populations de chauves-souris au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, au Québec et en Ontario, à une vitesse et à un point tel que trois des espèces les plus communes (la petite chauve-souris brune, le vespertilion nordique et la pipistrelle de l’Est) sont désormais en péril. C’est à nous tous que revient la responsabilité de protéger ces remarquables mammifères volants. Pour les aider, vous pouvez signaler toute activité inhabituelle, telle que la présence dans le ciel de chauves-souris le jour ou en hiver. Vous pouvez également construire et installer un abri à chauves-souris, un habitat d’été idéal pour ces créatures nocturnes qui nous offrent sans frais leurs services de lutte antiparasitaire!
ALERTE À L’ENVAHISSEUR : Le syndrome du museau blanc
- Malheureusement, les espèces de chauves-souris présentes en Amérique du Nord sont la cible d’un envahisseur nocif qui se déplace rapidement sur le territoire. Le syndrome du museau blanc est causé par un champignon d’origine européenne, le Pseudogymnoascus destructans (autrefois connu sous le nom de Geomyces destructans). Ce champignon croît et s’épanouit dans les conditions humides et fraiches des grottes où se rassemblent les chauves-souris. Les chercheurs pensent que le champignon responsable du syndrome perturbe le cycle d’hivernation des chauves-souris en causant une irritation cutanée. Les chauves-souris atteintes se réveillent, épuisent leurs réserves de graisse et finissent par mourir de faim. La présence du syndrome du museau blanc a été constatée pour la première fois dans l’est du Canada en 2010. Depuis, elle a ravagé les populations de chauves-souris au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, au Québec et en Ontario, à une vitesse et à un point tel que trois des espèces les plus communes (la petite chauve-souris brune, le vespertilion nordique et la pipistrelle de l’Est) sont désormais en péril. Il y a maintenant des raisons d'être optimistes. Le nombre de chauves-souris augmente dans certaines des grottes où le museau blanc a été découvert pour la première fois, peut-être un signe précoce que les chauves-souris peuvent s'adapter à la maladie. Cependant, il est aussi à l'ouest des États-Unis, dans l’Washington, 2 100 km plus à l'ouest qu'auparavant, puis progressivement d'autres (faites défiler jusqu'à la carte interactive). L'ajout de Terre-Neuve, Manitoba et la Saskatchewan appuie l'idée que les gens peuvent propager le syndrome. C’est à nous tous que revient la responsabilité de protéger ces remarquables mammifères volants. Pour les aider, vous pouvez signaler toute activité inhabituelle, telle que la présence dans le ciel de chauves-souris le jour ou en hiver. Vous pouvez également construire et installer un abri à chauves-souris, un habitat d’été idéal pour ces créatures nocturnes qui nous offrent sans frais leurs services de lutte antiparasitaire!
- À présent que la plupart des feuilles sont tombées, on peut facilement voir dans certains arbres des boules de feuilles de la taille d’un ballon de basketball. Ce sont des nids d’écureuils (roux ou gris), tapissés de vignes déchiquetées et de gazon déchiquetés et pouvant comporter aussi un plancher de brindilles. En voici une en coupe transversale. L’écureuil peut aussi faire son nid dans la cavité d’un arbre, dans un nid de corneille abandonné ou dans un grand nichoir. L’écureuil roux se construit parfois un terrier souterrain qui peut ressembler à une butte-témoin à grande échelle (notez l’entrée du terrier); en s’installant d’année en année au même endroit pour déchiqueter des pommes de pin et en extraire les graines, la butte-témoin se forme. Si vous vous déplacez sans faire trop de bruit dans la forêt, vous pourrez entendre l’écureuil roux qui s’emploie à déchiqueter les pommes de pin avec ses dents. Les écureuils sont actifs pendant tout l’hiver, ne gagnant leur abri qu’au moment des pires tempêtes.
- La pygargue à tête blanche et (plus rarement) l’aigle royal sont de passage dans la région des Kawartha, et peut-être même dans la vôtre aussi, en route vers le Sud. À mesure que la glace se forme sur les lacs et les rivières plus au nord, ces oiseaux doivent migrer vers le sud pour trouver de la nourriture. Ils préfèrent les régions où l’on trouve une haute densité de chevreuils, puisqu’ils se nourrissent des carcasses de ces animaux. Ils se nourrissent également de poissons et de canards gelés ou prisonniers de la glace nouvellement formée. Si vous souhaitez voir la pygargue à tête blanche ou l’aigle royal, rendez-vous tôt le matin dans un dépotoir près de chez vous.
- La corneille d’Amérique a entamé son parcours migratoire. Vous en verrez des bandes haut dans le ciel en direction du sud-ouest. Plus de 200 000 corneilles s’assemblent chaque hiver dans des aires de repos! Pour comprendre pourquoi elles s’assemblent en grand nombre au moment de dormir, cliquez ici. La corneille d’Amérique est assez facile à identifier et à dénombrer, ce qui en fait un sujet idéal pour les projets d’observation se déroulant à l’extérieur.
- Profitez bien des premières chutes de neige. (vous avez probablement fait lflocons de neige, on en trouve de toutes les formes et de toutes les tailles, selon les conditions atmosphériques qui les ont formées et le temps qu’il faisait quand elles ont entamé leur trajet vers le sol. Quand la neige tombe doucement, sortez dehors et attrapez des flocons sur la manche de vos manteaux ou sur vos mitaines, et regardez-les de près avec une loupe. Voici un très bon site sur les flocons de neige sur lequel vous pouvez même voir des flocons qui grossissent. Vous trouverez ici des activités destinées aux jeunes.
- Le phénomène El Nino prend de l'ampleur dans le Pacifique équatoriale. Restez à l'écoute pour voir comment il se développe et comment il pourrait affecter notre hiver.
- On aperçoit encore très bien le Triangle d'été, formé de trois étoiles brillantes basculées vers l’ouest. En tombant à l'ouest, Orion s'élève à l'est. L'étoile la plus haute de sa ceinture, Mintaka, aide à former un pont céleste entre les hémisphères et peut être utilisée pour juger l'est et l'ouest à mesure qu'Orion se lève ou se couche.
- Regardez vers le sud-est les soirs du 24 et du 25 et vous verrez la Lune et Jupiter se retrouvent.